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Des articles
Dr DJAOUGA Salim Reconnaître un accident ischémique transitoire à travers d’une histoire vraie !
Un accident ischémique transitoire (AIT) est causé par une interruption brève de la circulation sanguine dans une partie du cerveau, provoquant des symptômes qui disparaissent généralement en moins d’une heure.
Mais attention : même si ces signes disparaissent rapidement, un infarctus cerebral peut survenir dans 25% des cas.
Histoire quotidienne :
Jean, 58 ans, a ressenti soudainement une faiblesse du côté droit de son corps et des difficultés à parler qui a duré uniquement 3 minutes. Pensant qu’il s’agissait simplement d’une baisse de tension dans un contexte de stress et de fatigue, il n’a pas consulté immédiatement. Cela a récidivé une deuxième fois dans la journée et les symptômes ont disparu. Il a repris ses activités quotidiennes sans se soucier de ce qui s’était passé.
Deux jours plus tard, Jean a subi un AVC majeur avec une hémiplégie droite. Cette fois, les symptômes ne sont pas partis et ont laissé des séquelles importantes. Il a perdu une partie de sa mobilité et de sa capacité à parler, nécessitant une rééducation intensive.
Un AIT est un avertissement que le corps envoie, et il est crucial de ne pas l’ignorer.
Symptômes à Surveiller
Si vous ressentez soudainement :
* Une faiblesse ou paralysie d’un côté du corps
* Une paralysie du visage
* Des difficultés à parler
* Une perte de vision d’un œil
Ces symptômes peuvent indiquer un AIT.
Même s’ils disparaissent en quelques minutes, il est crucial d’appeler immédiatement le 15.
Prenez soin de vous et de vos proches en partageant ces informations. L’objectif est d’informer et non de faire peur. Ensemble, nous pouvons sauver des vies.
Dr DJAOUGA Salim Prévenir l’AVC par l’activité physique : Agissez dès maintenant !
Savez vous qu’un petit changement dans votre routine peut réduire drastiquement le risque d’AVC ? L’activité physique est un facteur clé de prévention de l´AVC, elle permet la réduction du risque d’AVC de 20% en cas de pratique régulière et 50% d’AVC avec handicap ! Alors c’est quoi la formule magique ?
Bien sur l’activité physique a un rôle sur la santé cardiovasculaire (amélioration hypertension artérielle, diabète) mais ce n’est pas tout, elle permet également de préserver le capital musculaire !
Activité physique modéré (on met le muscle en marche) 30 minutes/ 5 fois par semaine
– Marche 10 000 pas par jour
– Marche nordique
– Yoga
Activité physique intense (cardio ou on peut transpirer et être essoufflé) au moins 1h15 voire 2h30 par semaine :
– Course a pied
– Vélo
– Natation
– Tennis
– Squash
Alors vous allez me dire comment trouver le temps et le faire ?
Il faut essayer d’alterner ces deux activités. Essayer par exemple de marcher au lieu de conduire, prendre les escaliers, prendre des pauses de 5 minutes pendant la journée du travail, sortir promener le chien (plutôt longue distance), faire du jardinage, ou faire du vélo d’appartement avant d’aller au travail.
L’activité physique permet non seulement de réduire le risque cardiovasculaire mais également participe a la santé mentale.
Alors vous pouvez le faire, vous pouvez agir pour votre bien être. Prenez soin de vous.
Dr DJAOUGA Salim Flash info AVC et innovation : Résultats Prometteurs de l’Étude LASTE dans l’Infarctus Cérébral ! 🧠
L’AVC ischémique (Infarctus cérébral), représente 85 % des AVC. Il est causé par un caillot qui bouche une artère. Le traitement consiste à déboucher cette artère via une perfusion dans les veines (thrombolyse intraveineuse) ou une thrombectomie, où l’on retire directement le caillot du cerveau.
Cependant, le geste est souvent évité lorsque l’AVC est volumineux (score ASPECT < 5/10 sur imagerie cérébrale c’est à dire plusieurs régions touchées dans le cerveau antérieur).
L’étude LASTE a comparé, en randomisant 333 patients (1:1) l’efficacité et la sécurité de la thrombectomie contre le traitement médical seul dans les 6h30 suivant l’apparition des symptômes d’un AVC.
Voici les principaux résultats :
* Pronostic Amélioré : Score moyen de Rankin (échelle d’autonomie) à 4 contre 6
* Réduction de la Mortalité : 36,1 % contre 55 %
* Hémorragie Intracérébrale Symptomatique : Légère augmentation, 9,1 % contre 5,7 %
La thrombectomie mécanique démontre donc son efficacité et sécurité dans les AVC de gros volume, offrant un pronostic plus favorable par rapport au traitement médical seul.
Lien vers l’article: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2314063
Dr DJAOUGA Salim Time is brain : comprendre le concept !
Le temps c’est du cerveau n’est pas qu’un concept! Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale où chaque minute compte. Chaque minute qui passe entraîne la perte de 4 millions de neurones, soulignant l’importance d’une intervention rapide.
Traitement de l’AVC ischémique: La Thrombolyse Intraveineuse
Depuis l’étude NINDS en 1995, la thrombolyse intraveineuse a révolutionné le traitement de l’infarctus cérébral en permettant de dissoudre les caillots sanguins dans le cerveau par une perfusion dans les veines sur 1 heure. Initialement, ce traitement devait être administré dans les 3 heures suivant le début des symptômes, mais le délai a été étendu à 4h30. Cependant, plus le traitement est administré tôt, meilleure est la récupération.
Symptômes à Surveiller
Si vous ou une personne de votre entourage présente soudainement l’un de ces symptômes, agissez immédiatement (la brutalité doit alerter) :
* Difficulté à parler ou incapacité à parler correctement.
* Paralysie ou faiblesse d’un côté du corps.
* Sourire asymétrique.
* Vision trouble ou perte de vision d’un côté.
Agissez Rapidement : Appelez le 15 !
N’attendez pas ! Chaque minute compte. Appelez le 15 pour obtenir une aide médicale immédiate. Vous pouvez sauver une vie !
Bien que le mois de mai soit consacré à la sensibilisation à l’AVC, il est essentiel d’informer tout au long de l’année. Prenez soin de vous !
Dr DJAOUGA Salim Y a-t-il une différence entre le cerveau des hommes et des femmes ?
Encore un post de démystification !
Les stéréotypes sur les différences de capacités cognitives entre les sexes sont souvent relayés par les médias !
Cependant attention, les progrès récents en neurosciences montrent que ces idées reçues sont infondées.
1. Aucune différence dans les aptitudes cognitives
Les hommes et les femmes ont des capacités cérébrales similaires en matière d’intelligence, de mémoire, d’attention et de raisonnement.
Si le cerveau des hommes est en moyenne plus grand de 10% en moyenne 1,350 kg que celui des femmes 1,200 kg, ces différences de taille n’ont pas d’impact sur les capacités intellectuelles.
Les études révèlent des variations dans les volumes de matière grise et blanche entre les sexes, avec plus de substance grise chez la femme et plus de blanche chez l’homme mais cela disparaît si on compare des cerveaux de même volume.
2. Plasticité cérébrale
La notion de plasticité cérébrale démontre que chaque cerveau est unique, façonné par les expériences et l’environnement. Dès la naissance, les connexions neuronales se développent en réponse aux interactions avec le monde extérieur.
3. Influence des stéréotypes
Les stéréotypes de genre influencent les performances indépendamment des capacités réelles. Une expérience de 2014 montre que les filles et les garçons obtiennent des résultats différents à un même test selon qu’il est présenté comme une épreuve d’arts plastiques » ou de « mathématiques », illustrant l’impact des attentes sociales !
Alors stop les stéréotypes ! Malgré la différence de taille, de répartition substance blanche/grise, c’est la plasticité cérébrale à travers notre environnement, nos expériences qui façonnent notre cerveau quel que soit le sexe!
Lien vers article INSERM: https://presse.inserm.fr/canal-detox/le-cerveau-des-hommes-different-de-celui-des-femmes-vraiment/
Dr DJAOUGA Salim Des lumières plein les yeux : faire la différence entre migraine et AVC ?
Docteur, je fais des accidents ischémiques transitoires depuis des années et aujourd’hui je décide de voir un neurologue après avoir fait mon bilan cardiaque, mise sous kardegic, mais ça revient. J’ai des zigzag avec des flash lumineux qui traverse mon champ visuel qui dure a chaque fois 15 minutes avec parfois un flou sur le coté. Parfois avec des maux de tête. Qu’est ce que c’est ?
On rencontre souvent des patients pour des troubles visuels et le mélange entre migraine avec aura et AIT est fréquent. Bien que ces deux conditions puissent partager des symptômes similaires, il est crucial de savoir les différencier pour une intervention appropriée.
🔍 Aura migraineuse visuelle :
* Durée : Typiquement entre 5 et 60 minutes.
* Symptômes : Lumières scintillantes, taches aveugles (scotomes), motifs en zigzag. Ces symptômes peuvent migrer à travers le champ visuel.
* Progression : Les symptômes visuels se développent progressivement sur plus que 5 minutes.
* Association : Souvent suivie d’une céphalée migraineuse, mais peut aussi se manifester seule.
* Si c’est le premier épisode, une imagerie cérébrale est nécessaire.
🕒 Accident ischémique transitoire (AIT) :
* Durée : De quelques minutes à 24 heures, mais typiquement moins de 30 minutes.
* Symptômes : Perte soudaine de la vision centrale ou périphérique. Pas de flash lumineux, pas de zigzag.
* Progression : Apparition soudaine des symptômes sur moins de 2 minutes, d’emblée au maximum.
* Association : Pas nécessairement suivi d’un mal de tête.
Sur l’image : les différents types d’aura visuelle possible
Creditphoto : cyclotest

Dr DJAOUGA Salim AVC chez l’enfant : À travers le cas de Sarah
L’accident vasculaire cérébral (AVC) chez l’enfant est une pathologie rare, avec environ 500 à 1000 cas annuels en France. Les AVC pédiatriques se répartissent équitablement entre AVC ischémiques, dus à l’obstruction d’une artère, et AVC hémorragiques, causés par la rupture d’une artère.
Présentation du cas
Sarah, âgée de 4 ans. Pas d’antécédents. A eu la varicelle il y a trois mois avec une bonne récupération.
En jouant, Sarah a présenté soudainement une boiterie de la jambe gauche, qui disparaît en quelques minutes. Ces épisodes récidivent dans la journée accompagnés de chutes, incitant sa mère à consulter les urgences. Sarah n’a ni fièvre ni douleur.
Examens :
* Scanner cérébral : Normal
* IRM cérébrale : Détection d’un AVC ischémique profond droit
Messages clés
1. Réagir à l’apparition soudaine des symptômes : Il est crucial de considérer l’AVC chez un enfant lorsque des symptômes neurologiques soudains apparaissent.
2. Fluctuation des symptômes : Les symptômes peuvent fluctuer fréquemment sur une période de 24 heures.
3. Céphalées fréquentes ++
4. Importance de l’IRM cérébrale
5. Prise en charge pluridisciplinaire : La gestion de l’AVC pédiatrique nécessite une discussion avec un centre référent en neurologie vasculaire voire un centre national de référence de l’AVC de l’enfant.
Dans le cas de Sarah, l’AVC a été attribué à une artériopathie (atteinte des artères secondaire à l’infection par la varicelle). L’artériopathie est la cause la plus fréquente d’infarctus cérébral de l’enfant.
Les AVC chez les enfants, bien que rares, nécessitent une vigilance particulière en raison de la fluctuation initiale des symptômes. L’apparition soudaine doit alerter.
Lien vers l’article pour approfondir sur le sujet: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34039030/
Dr DJAOUGA Salim 5 Great reasons to use an online doctor to choose
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Dr DJAOUGA Salim Vaut mieux être seul que mal accompagné : Est ce vrai dans l’AVC?
Dans un monde hyperconnecté, l’isolement social semble être un paradoxe de notre époque. Pourtant, son impact sur notre santé cérébrale est loin d’être négligeable !
Des études récentes, dont une publiée dans Stroke en 2023, mettent en lumière le lien entre l’isolement social, le risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC), et les défis de la récupération post-AVC.
Pourquoi l’isolement pèse-t-il autant ?
L’isolement social diminue notre résilience face aux stress, impacte négativement notre santé mentale et physique (plus de prise de toxiques : tabac, alcool..) et réduit notre matière grise dans des zones clés du cerveau, affectant ainsi directement notre risque d’AVC et notre capacité de récupération.
Transformer la solitude en solidarité
Heureusement, il existe des moyens concrets de contrer ces effets :
1) Cultiver nos relations sociales : L’engagement dans des associations, le bénévolat.
2)Profiter de la technologie, judicieusement : Les outils numériques, quand ils sont utilisés pour renforcer les liens peuvent être bénéfique! En particulier pour ceux qui vivent éloignés de leurs proches. Appelez une personne de votre famille/un ami au moins 1 fois par semaine, faites de cela un rituel!
3)Rejoindre des groupes d’activités : Les cours de sport en groupe, les groupes de course/marche, les sports d’équipe, ou tout groupe partageant des intérêts communs peuvent être un excellent moyen de briser l’isolement. Dès aujourd’hui, commencer à chercher et ne mettez pas le manque de temps comme excuse!
4)Consulter en cas de besoin : C’est un sujet tabou mais si l’isolement affecte votre bien-être, parler à un professionnel de santé peut aider à trouver des stratégies pour renouer avec les autres et se sentir mieux! On a le droit d’être écouté !!
La lutte contre l’isolement social est cruciale, non seulement pour notre santé mentale mais également pour notre bien-être physique !
Lien pour l’article: https://doi.org/10.1161/STROKEAHA.122.042386